Mauvaise nouvelle

*Je déteste les Maths! *

Cassy avançait dans un couloir, elle n’avait pas regarder lequel, son Ipod dans les oreilles, comme tout les lycéens insouciant qu’elle croisait. Elle se foutait du monde autours d’elle. Tous ce qui se trouvait prés d’elle n’avait aucune importance pour elle. Elle cherchait une excuse valable pour son prof de Maths, elle séchait encore une fois, c’était devenu presque une habitude. Elle tourna à gauche et arriva dans un couloir totalement désert.

*Et si je lui disais que...*

Elle ne termina pa sa pensée: Sur le son de Simple Plan dans ses oreilles, elle sentit dans sa poche son portable vibrer. "Numéro inconnu" disait le téléphone, Cassy arreta son Ipod et décrocha le téléphone.

« Allô ! Cassy, ma chérie, c’est moi . »

La voix de son père parraissait fatigué, il s’emblait contrarié et triste, très triste.

« Papa ! Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler pendant les cours ! »

« Ma chérie… »

En entendant, elle paniqua : son père ne l’avait apeller une seule fois comme ça : son chien Teddy venait de s‘enfuir. Elle ne répondit pas de suite à son père, il semblait comprendre. Comme il avait comprit qu’elle avait peur de ce qu’il allait lui dire.

« Qu’est ce qu’il se passe ? Répond ! »

« C’est Catherine, elle a fait une crise cardiaque… »

*Et tu m’appel pour ça ? C’est pas la première fois… Elle en a déjà fait 4 de crises.*

« … Elle… Les médecins… Ils ont rien pu faire… Ils m’ont appelés ce matin… ! »

Les yeux de Cassandra s’agrandirent de terreur.

« Oh, non ! Papa, il faut que je te laisse. »

Elle racrocha en hate, remit son portable dans sa poche. Elle s’appuya le dos contre le mur, s’assit par terre et mis sa tête entre ses genoux. Ses larmes coulèrent en silence, elles avaient un gout salés, elles coulaient doucement sur ses joues. Ses yeux devinrent rouges. Elle commença à hoqueter. Elle n’avait plus la force de se relever. Dans sa poche, son téléphone vibrait surement son père qui essayer de la rappeler. Elle ne voulait pas lui parler, pas maintenant. Il avait eu la malchance de lui annoncer la nouvelle… Venant de lui cette nouvelle paraissait atroce. Elle n’avait jamais vraiment apprécié sa mère et elle ne la regretterai peut-etre pas mais c’était tout de même sa mère, il ne fallait pas l’oublier.
Elle ne savait plus depuis combien de temps elle se trouver là, elle entendit des pas dans le couloir.

... Sa doit faire vingt minutes que je tournes dans ce bahut à attendre son appel... Qu'es ce qu'il fout avec mes affaires, on met pas deux heures à trouver une sac dans ma chambre et à me l'emmener... 'Fin... Oué nan, j'crois pas l'avoir laissée en bordel ma chambre, alors j'comprends pas...
J'suis déjà passé par là moi...

Il avait dérivé dans le lycée jusqu'à revenir à son point de départ, les idées de suicide en moins.
Son Ipod n'avait pas repris la place qu'il occupe habituellement, pour d'obscures raisons il était resté dans sa poche, au coté de son portable, sans s'allumer, sans offrir à tout le monde le son de la musique qu'il envoyait beaucoup trop fort dans les oreilles de son possesseur.
Après quelques minutes il entendit des bruits étranges retentir dans le grand couloire. Prudence ? Elle était encore là ? Non, ce bruit, ce n'était pas une musique.

"Prudence ? T'es encore là ?..."

Bah merde, c'est des pleurs ça... J'espère que c'est pas elle... Ni Ashley...

Il suivit les bruits, s'approchant un peu plus du milieu du couloire, et finit par découvrir quelqu'un, assis dans son ombre, recroquevillé sur lui même... Qui était-ce, il l'ignorait, tout ce qu'il savait c'est qu'on ne laisse pas quelqu'un pleurer seul...
Il arriva en face de la personne d'où provenaient les bruits, s'accroupissant devant elle après quelques secondes il la fixa, c'était une jeune femme, c'est déjà ça, un mec qui pleur c'est moins courrant et plus dure à traiter.

"Sa a pas l'air d'aller génial, je peux faire quelque chose ?... T'façons j'te laisserais pas toute seule dans un couloire comme ça, qui sait ce qui pourrait arriver ?..."

Son regard était profond, d'un léger bleu, et se portait directement sur le visage de son interlocutrice dont il voyait à peine le front, caché par ses genoux.

"Je m'appel Owen au fait. Ce couloire, on dirait qu'il est vide mais t'es la deuxième que je rencontre à l'intérieur en vingt minutes même pas, c'est le meilleur endroit pour déprimer et être un peu seul, nan ? En tout cas maintenant que je suis là je pars pas tant que tu pleurs !"

Finalement il s'assit devant elle, une jambe repliée, l'autre au sol, il tendait la main à la jeune femme, comme pour saluer une "connaissance" avec un léger sourire aux lèvres qui se voulait réconfortant si seulement il n'avait pas été a moitié caché par l'obscurité ambiante.

... J'suis content de rencontrer quelqu'un ici, sans sa j'crois que je me serais refoutu dans un coin... Et puis, après ça, j'irais voir ma chambre, sa m'occupera, et je reverrais peut-être Prudence... J'espère qu'Ashley sera là aussi... Nan ! J'dois pas m'installer dans cette chambre, pas après ça, pas avec elle... Pas... Tant que j'en aurais pas parler avec elle... Et qui sait quand je lui en parlerais, quand est-ce que j'aurais le courage de le faire... Avant de claquer j'espère...

Une voix résonna dans le couloir. Elle était masculine. Cassy l’entendit à peine. Le jeune homme –car c’etait obligatoirement un homme- avait du voir Cassandra. Il se dirigeait vers elle aparement.

"Sa a pas l'air d'aller génial, je peux faire quelque chose ?... T'façons j'te laisserais pas toute seule dans un couloir comme ça, qui sait ce qui pourrait arriver ?..."

Il avait bien raison mais ne savait pas de quoi il parlait : Cassandra n’allait pas génial… pas du tout. Elle ne connaissait même pas ce garçon. Cassandra ne leva même pas la tête pour en savoir plus...

*Vas t’en je t’en prie. Na reste pas là. J’ai besoin d’être seule surtout en ce moment *

Elle continua a sangloter. Elle espèrait qu’il partirait.

"Je m'appel Owen au fait. Ce couloir, on dirait qu'il est vide mais t'es la deuxième que je rencontre à l'intérieur en vingt minutes même pas, c'est le meilleur endroit pour déprimer et être un peu seul, nan ? En tout cas maintenant que je suis là je pars pas tant que tu pleurs !"

*Bah pour rester tranquille c’est perdu. *

Elle leva la tête, par politesse et aussi pour savoir qui était le jenne homme avec qui elle parlait. C’était Owen Palmer. Elle ne savait pas comment elle savait ça. Il s’assit devant elle et tendit la main. Elle ne voyait pas très bien l’expression de son visage. Elle arreta de sangloter. Inspira un bon coup l’air du couloir. Et essaya de stabiliser sa voix pour qu’elle soit comprhensible un minimum.

« Moi, c’est Cassy. Cassandra... Ellinger. C’est vrai que cet endroit est parfait pour déprimer. Rien que de le voir il donne envie de pleurer. »

Elle essayait de faire de l’humour. Ce n’était pas très réussi.
Elle n’avait pas vraiment envie de parler. Elle ferai face et repartirai dans sa chambre.

« Tu sais, t’es pas obligé de rester. Pleurer j’ai l’habitude. Sa va passer. J’espere… »

*Non, ça ne passera jamais. Jamais. Tu a perdu ta mère Cassandra. Ta MERE ! Jamais ça n’ira mieux ! Jamais ! … Je vais finir par devenir folle, il y a à peine une demi-heure je me préoccupé de savoir qu’est ce que j’irai raconté comme mensonge à ce p*** de prof de Maths et maintenant me voilà à pleurer sur ma mère. Une mère que je suis sencé détester. Je ne devrai pas me réjouir ? Sauter et dancer sur place ? Etre heureuse et savourer ma nouvelle liberté. Eh bien non. Je reste là a pleurer, comme les laches. Je ne suis pas lache.*

Elle se leva, comme pour prouver au monde qu’elle était tous sauf une lache. Sa détermination l’emporta un instant sur son chagrin.

« C’est bon Owen, ne t’inquiète pas pour moi. Je vais… »

Un instant seulement. Soudain elle eu honte. Honte de ce qu’elle avait pensé. Elle avait beau détester sa mère, elle était la femme qui l’avait mise au monde, elles étaient liées à jamais…

*A jamais*

Ces mots résonnèrent quelques instant dans sa tête. Elle se remit à pleurer. Elle se r’assit sur le sol, la tête contre le mur et les jambes écartéstendues sur le sol. Elle pencha la tête en arrière en essayant de ce calmer. C’était peine perdu. Ses pleurs redoublèrent.

Bon, elle a finit je pense, elle s'est réeffondrée... J'pense pouvoir commencer à lui répondre... J'aime pas quand les gens pleure, c'est pas possible...

Il avait attendu patiemment le moment venu pour lui de parler, écoutant la jeune femme, la regardant se lever -sans pour autant qu'il ne bouge lui même, il savait très bien qu'elle ne tiendrait pas- l'observant se rassoire, la voyant pleurer de plus belle... Sentant son coeur comme se tordre à chaque larme qui ruisselait sur le visage de la jeune femme.
Les larmes... Dans ce couloire... Vue sous cet angle... Elles paraissaient joyeuses, comme des milliers d'étoiles qui viendraient couler le long de la joue de la jeune femme avant de se jetter volontairement au sol pour y mourir. C'était comme si ces milles scintillantes donnaient un visage heureux à la jeune femme, contrastant énormément avec le malaise qui s'installait peu à peu entre les deux protagonistes.

"Je suis pas obligé de rester ? Façon assez "soft" de dire à quelqu'un de dégager, mais l'idée principale est là... 'Fin, si tu crois que je peux te regarder t'éffondrer en larmes en me disant que t'as raison et que tu pète la forme alors... Tu te trompes un max, à mon avis en tout cas."

Pour une fois qu'une meuf pleure et que c'est pas de ma faute... Soit je suis toujours là où il faut pas, juste pour déranger les gens tristes... Soit je suis toujours là quand il faut, pour essayer de les faire aller mieux... J'penche plutôt pour la première solution moi... Toujours là, mais juste pour les emmerder... Enfin bon, dans quelques années je serais plus là pour personne, même pas pour les gens qui viendront sur ma tombe me pleurer... Y en aura pas de toute façon vu comme c'est parti... Et c'est pas plus mal.

"Je suis sure que t'as une excellente raison de pleurer, alors te retiens pas, mais dis pas que sa va, on voit tout de suite que c'est pas le cas... Si tu permet..."

A peine eut-il finit sa phrase qu'il se mettait à genoux devant elle, approchant rapidement sa main de son visage et, une fois qu'elle fut à portée, il apposa sa paume contre la joue de la jeune femme.
Sa main était tiède, assez chaude pour ne pas vraiment surprendre la jeune femme, de plus elle frôlait à peine cette joue rougie par le mauvais moment que vivait Cassandra. Son pouce essuya quelques larmes qui coulaient de ses yeux, lentement, ce n'était qu'un geste "amical", il n'y avait ni arrière pensées ni idées malsaines derrière ce geste, juste un besoin irrépressible d'empêcher les demoiselles de pleurer... Il pourrait ce faire gifler pour ce geste, mais ça n'avait pas l'air de le préoccuper plus que ça... Il termina en lui parlant encore un peu, murmurant presque ses mots tant il était doux dans sa façon de parler à ce moment, arborant également un leger sourire... Pour tenter encore de la faire aller un peu mieux...

"Maintenant que j'ai vu tes magnifiques yeux noircis par les larmes je peux pas m'empêcher de vouloir savoir ce que sa donnerait si elles étaient pas là."

J'en mériterais moi, des claques, et puis si elle réagit comme ça bah... Bah sa va peut-être la calmer, et au moins j'aurais servit à quelque chose... Au moins je pourrais me dire que j'ai pas été qu'un conna* de représentant de la gente masculine pas foutu de faire sourire quelqu'un... Oué, voila, j'pourrais me dire ça sur mon lit de mort...
Nan mais, de pire en pire, qu'est ce que je raconte comme connerie encore... 'Fin, si elle veux me gifler, je l'aurais mérité largement... Et pourquoi je gardes ma main sur sa joue ?...

"Je suis sure que t'as une excellente raison de pleurer, alors te retiens pas, mais dis pas que sa va, on voit tout de suite que c'est pas le cas... Si tu permet..."

Owen se mit à genous devant elle et posa sa main sur la joue de la jeune femme. D’un geste du pouce il essuya les larmes qui restaient sur les joues de Cassandra. La main droite de la jeune femme, qui était posé sur le sol, se décolla vivement de quelques centimètres. Mais elle retint sa main. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Ce geste avait l’air plus qu’amical mais Cassandra ne connaissait Owen que depuis les quelques minutes qu’il était arrivé et lui ne connaissait pas Cassandra avant . Puis il ne ressemblait pas aux jeunes hommes qu’on trouve dans un lycée habituellement. Ceux qui vous déshabille du regard dès que vus passez devant eux ou qui vous disent des trucs obsénes. Mais Owen… Il ne ressemblait pas à ces garçons là. C’est peut-être ce qui empecha Cassandra de lui mettre une belle giffle dont il se serait souvenu toute sa vie. Non, elle le laissa faire. Mais elle garderai sa main pas très loin.

"Maintenant que j'ai vu tes magnifiques yeux noircis par les larmes je peux pas m'empêcher de vouloir savoir ce que sa donnerait si elles étaient pas là."

Elle fut très surprise par l’explication. Ce qui lui tira un léger sourire en coin à peine perceptible.

* Charmant…*

Cassy fixait les yeux du jeune en face d’elle. Quelque chose n’allait pas. Mais elle ne savait pas quoi. Peut-être son portable qui n’arretait pas de vibrer. Non, c’était autre chose. Elle ignorait quoi. Owen portait son attention sur la joue de la jeune femme ou sur sa main.

*Pourquoi il ne retire pas sa main ?? *

Elle était fatigué, très fatiqué. Epuisé. Epuisé se rai plus exacte. Une journée très forte en émotions. Trop forte pour la capacité de la jeune femme.

* Que tout s’arrete. Je vais bien finir par me réveiller et me rendre compte qua tout ça n’est qu’un rêve. Un très mauvais rêve. Un Cauchemar.*

Elle était immobile, sa respiration redevenait presque normale. Ses yeux ne la piquait plus, elle n’avait plus envie de pleurer.

*J’irai pas au toilettes avant un bon moment… *

Elle ne savait plus quoi faire, hésitant entre fuir le regard de Owen et le laisser faire. Après tout il avait beau ne pas ressembler à tout les adolescents, il en était quand tout de même un. Mais quelque chose dans Owen l’attirait, la fascinait, elle voulait le connaître plus en détails. Il n’avait pas eu peur de la giffle qu’il risquait de se prendre même si sa joue gauche était crispée comme s’il l’attendait cette giffle.

* Mais pourquoi ce portable n’arrete-il pas de vibrer. Et puis… j’ai pas la force de le sortir. Sa attendra bien encore un peu. *

pas très long comme post !dsl!

Je... Pourquoi... J'ai l'impression qu'il est parti... Qu'à ce moment précis il est sorti de moi, que je suis libéré et que je vais enfin pouvoir vivre normalement... J'ai l'impression que le sida m'a laissé tranquille, que toutes ces années de recherche contre lui n'ont pas vu qu'il suffisait d'une simple situation comme celle ci pour que le virus parte... QU'IL PARTE ?... Mais... Pour aller où ?... Ma main... Cassandra... NON !

En un sursaut il se retira, sa main déguerpit de la joue de la jeune femme et lui se propulsa sur une trentaine de centimètres en arrière. Son regard était perdu sur le sol, il était halettant, sa bouche entrouverte laissait voir que quelque chose clochait, qu'il n'était plus vraiment comme avant...

Je... J'entends mon coeur battre dans ma tète... Sa fait si mal... Sa fait si mal de se sentir libre... Et si elle avait fait les frais de ma liberté ? Et si le virus m'avait laissé pour aller en elle ?... Et si j'avais signé de mon sang la date de sa mort ?... Et si.. Non.... NON ! Ce n'est pas possible, pas comme ça, le virus peut pas... Il est en moi tant que je l'empêcherait de sortir... Le revoilà... Ce n'était donc qu'une impression, il n'était pas parti... Pourtant... Je me sentais si bien, si... Pur... Sa m'aura fait du bien le temps que ça a duré.

Il se remit comme avant, refermant le bouche et laissant son regard se porter dans les yeux de la jeune femme, elle ne pleurait plus, c'était déjà ça... Par chance on entendit le portable d'Owen sonner, certes pas très fort mais assez pour qu'elle l'entende.

"Désolé d'avoir sursauté comme ça, j'voulais pas te faire peur, j'ai juste... Entendu mon portable sonner quand je m'y attendais pas du tout..."

P'pa... Tu me sauves la vie pour une fois... J'aurais eu du mal à expliquer la véritable raison de mon pique de stress là... Bon, j'dois me calmer... Voila, le port a arrêté de sonner.

"Si c'était important alors ça rappellera, nan ?... Bon, de quoi on parlait déjà... Ah, oui, content de pouvoir enfin découvrir ce que ça donne..."

Faudrait p'tetre que je termine ma phrase moi... Ouai...

"... Tes yeux sont bien mieux sans ces larmes, parole de pro !"

Il se leva quelques secondes après sa dernière phrase et s'approcha un peu de la jeune femme en lui tendant la main, là il espérait bien qu'elle accepte son aide.

"J't'aide à te relever ? Faut pas que tu restes ici, j'peux te dire que c'est vraiment pas un endroit où il est bon de vivre, allez, un peu d'air te fera pas de mal à mon avis. Après, si tu veux pas de moi... Je... J'improviserais, pas envie que tu retombes en larme pour l'instant, t'imagine tout ce que tu vas déjà devoir te taper comme bouteilles d'eau après avoir tant pleurer ? A vue de nez je dirais que t'as bien un litre d'eau à récupérer."

Je sais, je sais, c'est complètement pourri, mais j'ai trouvé que ça sur le moment... Et p'is de toute façon c'est le truks les plus cons qui font sourire quand on est dans son état... Oué mais en même temps c'était bien nul le truk de l'eau... Et merde ! J'ai plus l'habitude de réconforter des gens !... Avec le peu d'amis que j'ai garder... Et grâce à qui ?...

(Il est très bien ton post j'trouve ^^)

"Si c'était important alors ça rappellera, nan ?... Bon, de quoi on parlait déjà... Ah, oui,content de pouvoir enfin découvrir ce que ça donne..."

*Son telephone a sonné ? Il doit avoir un ouïe très fine parce que moi j’ai rien entendu du tout ! Sa doit être pour ça qu’il a sursauté. Put*n le bond qu’il a fait.*

"... Tes yeux sont bien mieux sans ces larmes, parole de pro !"

Il se leva et proposa a Cassandra de se lever en lui tendant la main. Une aide que la jeune fille accepta de suite en mettant sa main dans celle du jeune homme.

"J't'aide à te relever ? Faut pas que tu restes ici, j'peux te dire que c'est vraiment pas un endroit où il est bon de vivre, allez, un peu d'air te fera pas de mal à mon avis. Après, si tu veux pas de moi... Je... J'improviserais, pas envie que tu retombes en larme pour l'instant, t'imagine tout ce que tu vas déjà devoir te taper comme bouteilles d'eau après avoir tant pleurer ? A vue de nez je dirais que t'as bien un litre d'eau à récupérer."

Cassandra rigola. Elle se demanda ensuite pourquoi. C’est vrai, d’habitude elle ne rigole pas aux blagues de ce genre. Et puis quand on est boulversé n’importe vous ferez rire. Et c’est difficile de réconforter les gens. Elle savait ce que c’était.

« C’est vrai ! Moi non plus, je veux plus pleurer. C’est trop fatigant. Mais bon, quand on a une bonne raison… Sa fait du bien, vraiment… Deux p’tite secondes s’il te plait. »

*Je déteste ce portable *

Elle décrocha.

« Oui, papa. Qu’est ce qu’il y a ? »

Elle marchait dans le couloir, de long en large, comme à son habitude lorsqu’elle était au téléphone.

« Tu vas bien ma chérie ? »
« Tu ne me croierais pas si je disais non et si je disais oui tu me sortirais quelque chose comme « Tu veux qu’on déjeune ensemble ?» »
« Tu me connais bien ma chérie »
« T’es pas mon père pour rien »
« Tu veux qu’on déjeune ensemble ? »

Le rire de la jeune fille résonna dans le couloir totalement désert.

« Non, c’est bon. Sa va aller »
« Sois forte, ma fille. »
« Promis papa… »

Elle décrocha et de tourna vers Owen. Une larme coula sur sa joue droite.

* Adieu, maman j’t’oublierai jamais…*

Cool, j'ai évité la cata, elle a pas capté que mon port avait pas sonné... Enfin, elle a pas fait de réflexion, c'est déjà ça... Et je suis même pas passé pour un con avec... Ce que j'ai dis...
Mais... J'avais même pas entendu son portable vibrer... Pourtant sa s'entend ces petits machins là quand sa s'excite dans nos poches... Et, au fond, qu'est ce que sa peut me faire de l'avoir entendu ou non son port ?... Le mien a arrêté de sonner, c'est tout ce qui compte, mon père a du déposer mes affaires dans la chambre à cette heure... Enfin, j'espère.

Il regarda la jeune femme, lorsqu'elle eut raccrochée une larme perla sur sa joue, la dernière larme d'une vie passée, Owen n'avait aucune idée de ce qui l'avait ainsi faite pleurer, et il s'en "moquait", ce qui importe pour lui ce sont les personnes et non les événements, a quoi bon chercher des explications ? Il ne trouverait que de nouvelles larmes dans les mots de la jeune femme si il la forçait à se souvenir...

"Ouai, sa doit faire du bien, mais c'est pas bon de pleurer tout seul dans son coin."

Ni de vivre tout seul... Mais je le fais, nan ?

"J'suis sure que tu as beaucoup d'excellents amis qui seraient prêts à faire un meilleur boulot que moi quand tu vas mal en espérant juste un de tes sourire comme récompense de tous leurs efforts, non ?"

Après ces quelques mots il passa sa main derrière sa nuque avant de tourner un peu sa tète, rester tant de temps "recroquevillé" devant la Cassy n'avait pas aidé son dos à aller génial.
Son sourire lui revint bien vite lorsqu'il commença à se diriger vers la porte qui menait à l'extérieur.

"Lady Ellinger, si vous n'avez rien d'urgent à faire, sa vous dirais de m'accompagner quelques instants dehors ?"

La jeune femme se trouvait alors derrière lui, il se retourna et se mit à marcher à reculons pour rester face à elle. Ne le cachons pas, il manqua deux ou trois fois de se vautrer au sol, arrivant au dernier moment à se rattraper à un casier, à une poignée... Ou à n'importe quel autre objet se trouvant à portée, et il souriait de plus belle à chaque rattrapages.

"On voit tout de suite le super sportif, même pas foutu de marcher comme ça sans se manger !"

Bon, bon, bon... Faudrait que je passe à ma chambre vérifier si mes affaires y sont... Mais je vais pas lui demander de m'accompagner jusque là bas, sa sonnerais... Très mal... "M'accompagneriez-vous dans ma chambre, ma chère ?"... Sa fait un peu beaucoup invitation à... 'Fin, j'me comprends... Donc, déjà, c'est mort... Et... Ensuite... J'veux pas croiser Ashley... Ou plutôt elle ne veut pas me croiser... Mais putain pourquoi je peux pas me la sortir de la tète ! J'voulais pas d'elle, maintenant elle veut plus de moi, point !... Sauf que j'ai toujours ressenti quelque chose pour elle... Quelque chose de totalement opposé au dégoût... Si je m'avançais un peu je dirais que... Je l'aime... Mais c'est trop dure ! Je dois pas aimer, il faut que j'oublis tout ! Les sentiments, les désirs, la vie... Je dois oublier tout sauf ce que j'ai à l'intérieur de moi... Tout sauf lui... Tout sauf ce virus... Tout sauf ma mort prochaine et ma promesse !

"Lady Ellinger, si vous n'avez rien d'urgent à faire, sa vous dirais de m'accompagner quelques instants dehors ?"

Cassandra suivait Owenqui marchait à reculons devant elle.

* Si il tombe je ne pourrai pas me retenir de rire !*

Il failli s’étaler contre le sol 2 ou 3 fois et Cassandra se s’était pas retenu de rire. Il se ratrapper toujours au dernier moment. Ce ne devai pas être pratique de marcher à l’envers.

« On voit tout de suite le super sportif, même pas foutu de marcher comme ça sans se manger ! »

« Tu sais, je ne peux pas dire mieux !Je suis censé détester ma mère. Oui, censé parce que je ne suis plus sure de rien maintenant. Je suis donc censé la détesté, pourtant je viens de la pleurer… »

Devant l’expression surprise d’Owen Cassandra, à conre-cœur, continua son explication.

« Elle est décédée. Depuis peu. »

Elle sortit son portable et regarda l’heure. Le cadran indiquait 14h20.

« Depuis, à peu prés une demi-heure je dirais. C’est la raison pour laquelle je pleurer, ça ne sert à rien de garder ça pour moi mais connaissant certains de mes amis et mes camarades de chambres la nouvelle va vite se propager, Attention ! »

Owen avait failli tomber, mais même pour un mauvais sportif qui ne pouvait pas marcher sans tomber il restait bien debout. Il s’était rattrapé de justesse à un chariot de Biologie.

* On est tous comme lui. On peut risquer tomber à chaque instant. Tout peu basculer à tout moment si on ne fait pas attention... Le seul qui commande c’est ce bonhomme barbu auquel je ne crois pas et auquel je ne croierai jamais. Lui, il s’amuse au moins…même si c’est avec la vie des gens…*

Elle accelera le pas et se plaça à la hauteur de Owen.

« Retourne-toi. C’est mieux que de marcher à l’envers. Tu vas finir par te tordre le cou ! Tu as déjà déjeuné ? »

Elle accompagna cette demande de son plus beau sourire.

C’est court je sais mais j’ai pas d’inspi

Alors c'est ça... Ce qui te faisait pleurer, c'était la mort de ta mère... J'l'oublie ça des fois, que les gens ont des mères... La mienne m'a jamais vraiment manquée, 'fin j'crois pas... En fait, j'en sais trop rien... Je l'ai pas vraiment connue alors avec ou sans elle c'est pareil... Mais... J'te comprends quand même miss, si on m'appelais pour me dire qu'elle était morte je resterais pas de marbre...
Si un jour on annonçait à ceux qui me sont le plus proche que j'étais mort, est-ce qu'ils pleureraient ? Est-ce que, même mort, j'arriverais à faire du mal aux autres ?... J'pourrais pas tout simplement disparaître, ils pourraient tous m'oublier comme ça... Ashley la première...

Il s'était remit à marcher dans le bon sens une fois que la jeune femme se soit mise à sa hauteur mais il n'avait pas encore répondu à celle-ci, ne sachant pas vraiment quoi dire après une telle révélation. Il tenta tout de même de forcer les mots à sortir de sa bouche quand Cassandra changea totalement du sujet en parlant du déjeuner. Son visage redevint alors un peu plus normal, il tourna la tète vers Cassy et baissa un peu les yeux.

"... Bah, en fait... J'ai eu une matinée chargée... Je... Comment dire... J'ai eu un retour de bâton de la part d'Ashley, je le méritait, mais du coup je sais plus très bien où j'en suis et j'ai même pas penser qu'il était temps d'aller manger un truk... Donc, pour te répondre, non, j'ai pas déjeuné."

Faudrait quand même que je lui dise quelque chose à propos de sa mère... Elle m'a dit quelque chose de très personnel, elle n'était pas obligée... Sa me fait penser qu'il faut vraiment que j'en parle à quelqu'un de ma foutu maladie... J'peux pas garder ce secret là jusque dans ma tombe, j'ai besoin que quelqu'un me dise quoi faire... Surtout pour ce qui est des relations... Nan, j'm'en fous des relations ! A part Ashley, j'me fous de tout le monde... Alors, au final, à quoi bon en parler ?...

"Même si tu la détestais... Sa prouve qu'au fond de toi c'est un coeur qui bat, et pas un joli petit morceau de glace. 'Fin j'en ai jamais douté, belle comme tu es tu pouvais pas ne pas avoir de coeur !"

Il continuait de lui sourire, c'était pas de la drague du tout, même si sa y ressemblait un peu quand même, il voulait juste pas qu'elle se dise que... Que lui n'était qu'un bloc sans sentiments ni compassion... Il voulait qu'on le voie comme un homme... Pas comme... Pas comme quoi d'ailleurs ? Sa, même lui ne le sait pas...

"Pff... Y a tellement de choses que je dois faire moi... Faut que je passe à ma chambre prendre mes valises, que j'aille voir le proviseur pour essayer de changer de chambre, que je parle à certaines personnes... Deux en particulier... Et... Et que je recharge mon Ipod !"

Il finissait bien sure sur une chose totalement dérisoire, comme pour se moquer lui même de ses paroles, qu'est-ce que Cassandra en avait-elle à faire de ce qu'Owen prévoyait de faire ?...

"Fin, s'tu veux qu'on mange ensemble sa m'arrange, comme ça j'te garderais à l'oeil, au cas où tu nous fasses une rechute... Mais, tu sais, t'étais pas obligée de me dire pourquoi tu pleurais... Arriver à te faire sourire c'est déjà une super récompense... Même si ta confiance c'est encore mieux... Mais si la nouvelle se propage se sera pas de ma faute... J'aurais du mal à en parler vu le peu de personnes qui font attention à moi, et c'est pas plus mal comme ça... Oué, eu, j'me comprends... Bon, Pizza ou Chinois ? A moins que tu préfères autre chose."

Eu... Maintenant que j'y pense... Elle m'a jamais proposée de manger avec elle, elle m'a juste demandé si j'avais déjeuné... Et merde... Sa m'apprendra à pas faire gaffe tien ! Bon bah... T'façon j'avais pas faim, mais elle est sympa, j'aurais bien passé un peu plus de temps avec elle... AI ! J'lui ai parlé d'Ashley ! Mais putain, pourquoi j'ai fais ça... J'en ai mare de parler d'elle à tout le monde...

Alors qu'ils arrivaient près de la sortie les yeux d'Owen fixaient le plafond, il le regardait avec un air de gamin qui vient de découvrir pourquoi il pleu pas dans sa maison. Pourquoi cette expression ? Parce qu'il était perdu dans ses pensées, parce qu'il se souvenait des moments avec les personnes qui lui sont le plus chère, parce qu'il se souvenait de la douceur de la main d'Ashley, de cette flamme qui, dans ses yeux, dansait juste avant qu'elle ne lui dise de la laisser tranquille...
Son regard chuta alors brusquement, il se remplit de tristesse et celle ci se libéra dans un soupire profond. Il releva la tète et retrouva le sourire comme pour ne pas froisser celle qui était avec lui.

"Y a des souvenirs pas évidents des fois..."

« Ben, à choisir entre Choinois et Pizza je préfèrerai Chinois, j’adore la cuisine du monde puis ça va me faire du bien de manger. J’ai faim…. Mais ne te sens pas obligé de déjeuné avec moi. J’te force pas. Si tu ne peux pas j’comprendrai…J’ve pas avoir l’air de la fille qui qui fait les yeux doux pour un déjeuné. »

Elle se tourna vers Owen cherchant dans ses yeux quelque chse qui disait « Bah, tu pleurais j’pouvais pas t’laisser c’est pourtant à contre-cœur… » Mais elle eu beau chercher, à son grand soulagement rien de ce genre n’aparaissaient dans les yeux d’Owen.
Il arrivèrent alors tout deux devant l’entrée. Owen marchait, ses mains enfoncées dans ses poches et la tête en arrière genre touriste qui admire le ciel. Cassandra le surveillé du coin de l’œil de peur qu’il ne fasse demi-tour et qu’il dise qu’il avait ouvlié quelque chose d’urgent qu’il devait faire... La porte s’ouvrir sur un vent glacial. Il leur gifflé les joues et Cassy s’empréssa de ferma jusqu’en haut son blouson. Elle sortit ses gants rayés au couleurs vives et son bonnet noir de son sac, elle s’empressa de les enfiler.

« Brrrr. Qu’est ce qu’il fait froid ! C’est insoutenable. J’en peux plus ! J’suis déjà gelée jusqu’au os ! Et on vient tout juste de sortir…Mais de toute façon après l’hiver viendra le printemps. Faut rester positif »

* On a vraiment un temps de chien. J’aurai mieux fait de rester chez moi. Si ça se trouve j’le dérange, Owen. Il faisait une drôle de tête quand on a passé la porte. J’aurais p’t-être pas du lui demander si il avait déjeuné… Rrrr ! Ce que je peut être sotte des fois. J’suis une véritable gaffeuse. *

«Tu sais, je t’ai raconté ça je sais pas pourquoi… En tout cas ça m’a énormément fait du bien. J’pense qu’il faut pas garder ces choses-là pour soi. T’es pas d’accord ? J’dis ça mais en même temps j’suis l’exemple du contraireen fait. Je garde un gros secret , un très gros secret, depuis longtemps, je cache cela à Emmy et des fois j’ai envie de le crier sur les toits. Parce que c’est trop dur, à force de leur mentir, j’ai l’impression de me mentir à moi-même… Certaines fois j’ai envie d’aller tout raconter à Emmy, de tout lui dire, tout raconter… Pour me soulager...Mais ce serai agir en égoiste car je lui ferai du mal… Il vaut mieu que je garde ça pour moi. Pour mon bien, pour son bien… et pour le bien de Ew… »

Les yeux de Cassandra s’agrandirent de terreur, un mélange d’horreur et de remord passa en leur intérieur.

« M*rde ! J’ai rien dit ! Du tout ! Tu efface tout et je recommence… Il faut pas garder ses secrets pour soi ! C’est trop prise de tête. »

*Oh, p’tin la boulette.. Si je continu à parler de moi et de mes problèmes il pourrait lire en moi comme dans un livre ouvert. Il faut que j’arrête. Et si j’allais me taper la tête contre le mur ? Nan, Owen me prendrait pour une tarrée, chose que je ne suis absolument pas. Et pourquoi je lui ai dit ça ? Je fais vraiment n’importe quoi aujourd’hui ! J’devai me calmer… *

Dans son jean, le portable de Cassandra se mit à vibrer. Elle le sortit de sa poche avec difficulté. C’était un message de Emily :

«Tu mang avk qi a midi ? jesper ke ta kelq1 car mwa jpe pa jtexpliqeré plu tar pk »

Après avoir réussi à déchiffrer le language SMS-martien de Emmy, Cassandra se demanda pourquoi elle lui avait envoyé un message, ce n’était pas dans ses habitudes. Elle haussa les épaules ; Emmy était bien bizzare en ce moment. Elle avait l’air de cacher quelque chose. Et puis quoi que ce soit Cassandra avait d’autres choses en tête. Elle venait de perdre sa mère, ce n’était pas rien. Tant pis pour Emily. Elle remit son portable à sa pace: bien au chaud au fond de sa poche.

« Tu es avec quelqu’un ? Enfin j’veux dire, tu sors avec quelqu’un ? J’en ai marre de ce silence et faisons connaissance ! »

* J’espère que j’ai pas dit ça sur un ton qui insinuait certaines choses… J’suis vraiment pas douée… pfff*

La porte se rapprochait petit à petit, les contours des nuages de mieux en mieux se dessinaient alors que la réponse de Cassandra raisonnait dans le couloirs.

"Ok, donc Chinois ! Mais nan, t'en fais pas, t'as pas l'air d'une fille qui... Eu... Qui... Ouai, bon, j'ai oublié la fin de ta phrase, mais t'as pas l'air de ça."

-_-"... Toi... Eu... Moi !... Putain... J'passe pour le bouffon de service moi... Cool, elle reparle, pas besoin de m'excuser alors. Froid ? Qui a froid ? Bah elle ! Putain, question con ! Et en plus je parle tout seul... Ou plutôt... Pas tout à fait tout seul

"Ah ? Tu trouves qui fait froid ? J'aime pas l'été ou le printemps, moi j'me sens mieux en hiver, avec les grandes gelées et tout ce qui s'en suit. C'est le mieux ce temps, 'fin, j'pense... Même si j'dois paraître bizarre là tout de suite... Oh, p'i hein, t'as l'habitude maintenant."

Tandis qu'Owen s'enfonçait à chaque minute un peu plus en sortant des phrases dont la jeune femme devait se foutre totalement, celle ci continuait tout de même de parler... Et elle abordait un sujet... Compliqué, juste avant de se vautrer en laissant presque à Owen le choix de vouloir ou non comprendre le nom d'Ewan dans ses paroles. Bien sure, il fit mine de ne rien avoir entendu, il ne voulait pas mettre la jeune femme mal à l'aise, et il commença à lui répondre.

"On a tous des secrets, des secrets plus ou moins gros... Qui causent plus ou moins de dégâts... Je ressens pareil que toi, en ce moment j'ai envie de le gueuler ce que j'ai sur le coeur... Mais, quelque chose nous retiendra toujours... Car on a le malheur de voir les conséquences de nos actes, nous savons ce qu'apporterait une faiblesse passagère, ce qu'apporterait notre secret si il se révélait... Mais je peux affirmer une chose, mon secret serait bien plus prise de tète si tout le monde le connaissait..."

Ouai... Bah... C'est de plus en plus chaud de me retenir d'en dire trop... J'ai vraiment besoin d'en parler à quelqu'un... Mais... A part Cassandra, pour l'instant, je vois personne... Et je vais pas lui dire maintenant, à peine une heure après l'avoir rencontrée... Putain, sa me saoule tout ça !

"Et t'en fais pas, j'ai pas entendu que tu parlais d'Ewa... Ah, euu, nan, j'ai rien dis."

Il cherchait juste à la taquiner, à alléger un peu l'ambiance, mais après tout il n'avait aucune idée de l'ampleur que pourrait prendre ce petit "jeu" dans lequel il se lançait... Il pourrait blesser Cassy, mais ça, il n'y avait pas vraiment réfléchit...
Et, soudain, vint un nouveau sujet sur le tapis.

"Moi, avoir quelqu'un ?..."

Il perdit un instant son sourire quand, dans un grand soupire, il commença sa réponse.

"Nan, on va dire que... Mon "secret" m'en empêche... Ainsi que la façon dont je me suis comporté avec elle ses derniers temps... La pauvre Ashley, elle a pas eut de chance j'crois... Euu... Ouai, j'en ai trop dis... Et toi ?"

Il retrouva bien vite son sourire qui, cette fois ci, sonnait un peu plus "faux", comme s'il n'était q'un apparat et qu'un sentiment tout autre que la joie emplissait alors son esprit, et c'était le cas... Sans le vouloir Cassandra l'avait un peu plus fait chuté dans le trou qu'il s'était creusé... Il paraissait tout à coup beaucoup plus fermé sans que la raison n'eut clairement été exprimée...

* Et moi ? Eh bien moi je suis vraiment pas douée… Il doit la savoir la réponse a ma question… C’est tellemnt logique, il a entendu le nom d’Ewan m’échapper…Et moi, bien je serai peut-être la fille la plus heureuse de la Terre si Emily n’exister pas… QUOI ??? Je viens de penser ça !! Ah ! Honte à moi ! En plus de dire n’importe quoi, je pense n’importe quoi ! Faut que je me fasse enfermé… Au moins, il n’a pas l’air de vouloir aller le dire a son meilleur pote… Et en plus, qu’est ce qu’il me prend de parler histoires d’amour. J’suis déjà pas doué dans ce domaine, si en plus je me mettez à en parler… Ce serai vraimet le cata, c’est vraiment la cata !! *

« Moi ? Euh… Eh bien, je suis toujours seule. A cause de mon secret aussi… * Et a cause de Emmy aussi* Mais bon, on est toujours mieux seul que mal accompagné, tu trouves pas ? »

* Je devrais arreter un peu avec les citations, ça devient vraiment n’importe quoi ! Et arrêter aussi de dire des trucs comme « tu trouves pas ? » ou « qu’en pense-tu ? » Je ne tient pas tant que ça à son opignon… Peut-être que si. Plus indécise que moi ça n’existe pas.Pfff *

« J’suis toujours seule, et si un jour je ne l’étais plus… »

* J’prefere pas y penser… Si un jour je ne serai plus seule, je serai surement avec Ewan, car il n’y a que lui qui m’interesse. Mais si un jour je sortais avec lui Emily me tuerai pour un, de ne lui avaoir jamais dit que j’en pinçais pour Ewan, de deux de sortir avec le mec qu’elle aime et de trois bah le trois ne me viens pas sur l’instant mais j’imagine un truc assez horrible.. Brrr ! j’en ai des frissons. A moins que ce soit le froid. Aucune idée !*

« P’i J’espère bien que tu n’a rien entendu. Tu ne sais pas ce que je risque… »

Elle avait a peine murmuré se dernière phrase… Non, il ne savait vraiment pas ce qu’elle risquait si la personne qui porte le nom qu’il était censé ne pas avoir entendu savait qu’elle l’aime, ou même Emily. La cata.

« Faut vraiment que t’ai rien entendu… »

Elle parlait dans le vide, plus pour elle même que pour Owen. Son regard se portait au loin sans vraiment rien fixer… Elle marchait droit, pourtant tout son être était à la déroute. Elle inspira un grand coup comme pour casser toutes les ondes négatives qui avaient pu s’incruster dans cette discution très dangereuse et retrouva son sourire.Mais elle était toujours mélancolique. Sa mère lui manqué déjà. Cette mère qu’elle a détesté de toute ses forces pendant des années, jamais Cassy n’aurait cru qu’un jour elle serai triste à son sujet. Peut-être que ce n’est pas sa mère qu’elle pleure mais elle… Elle fit part de cette théorie à Owen.

*Pourquoi j’lui raconte ma vie ? C’est pas mon psy ! Si ça se trouve ça l’emmerde mes histoires c’est ma vie après tout ! J’viens d’le rencontrer et j’le prend pour mon psy… Je suis à-coté de la plaque. *

J'écoute, j'écoute... Mais... Pourquoi j'ai l'air si perdu ?... Pourquoi je regarde au loin, comme si j'étais seul ?... Je suis seul, car je l'ai perdue... Seul... Seul...

Ses yeux se clorent un instant et se détournèrent de la jeune femme, comme pour fuir son regard, pourtant une des phrase de Cassy l'avait touchée... A un tel point que lui même ne pouvait en prévoir les conséquences.
Il s'arrêta, brusquement, le regard vide, avec quasiment la même expression qu'à ce moment précis, dans le couloire, lorsqu'il a cru avoir signé l'arrêt de mort de la jeune femme. Il restait là, comme si son monde venait de s'écrouler... Son monde ? Il n'existait plus depuis déjà trois ans, et la seule chose qui avait pu détruire encore plus les ruines de celui ci... C'était Ashley... Non ! C'était la perte d'Ashley...

"Plutôt seul que mal accompagné ?... Merci... J'avais oubliée cette phrase, mais merci de l'avoir sortie là... Elle est mieux seule qu'avec moi, c'est une certitude... Oublie moi, Ashley, je souffrirais pour nous deux..."

Sa dernière phrase nageait sur un murmure lorsqu'il releva la tète et qu'il se remit en marche, il semblait désormais plus confiant, plus déterminé... Mais bien plus déprimé, pour les gens qui pouvaient lire en lui, c'était évident qu'il souffrait en silence désormais... Il devenait celui qui, pour ne pas pleurer quand la lame le frappait, riait à plein poumons.

"Si tu pleures, c'est que tu en as besoin. Ni plus, ni moins, tu pouvais plus contenir tes émotions : sa mort, tes problèmes en matière d'amour et sûrement plein d'autres petites choses qui viennent s'ajouter à ça et tu craque. Ni pour elle, ni pour toi... Seulement pour évacuer, parce que tu peux pas te retenir..."

Eu... J'vais me taire... Même moi je me comprends pas, ça devient grave là... Je me suis jamais compris... Ou plutôt si, mais avant... Ash...

"Nan..."

Hein ?... Merde, j'ai pensé tout haut... Nan, nan, nan, nan... J'dois me rattraper... J'aime pas devoir me cacher comme ça... A cause de toi, saloperie de sida... Petit virus qui monte, qui monte... Et qui, quand il est trop monté, nous fait dégringoler à ses cotés... Tout ça à cause d'une nuit...

"Eu... Nan, t'en fais pas, j'ai rien entendu. Quand bien même j'aurais entendu quelque chose, je suis pas du genre à aller le crier sur les toits pour te faire du tord... Tu l'apprendras peut-être si tu me connais vraiment un jour... Au fait, si tu sens que tu tiens plus, que tu dois tomber pour pleurer, essaye de tomber de mon coté, j'ai des réflexes mais pas assez pour te rattraper si tu tombe de l'autre coté."

Il tourna la tète et sourie à la jeune femme, l'atmosphère... Elle était trop lourde à son gout. Bien que son esprit soit hanté par l'image d'Ashley lui lâchant la main, non loin de l'endroit où il se trouvait actuellement, il préférait faire passer la jeune femme qui était à ses cotés avant une déprime sur son passé... Et il avait bien raison... Seulement il n'y a pas plus dure à oublier que des douloureux souvenirs... Ainsi lâchât-il en un soupire le nom de celle qui occupait son coeur.

"Ashley..."