Don't forget me...[ PV BESTAH' <3 ]

Il était là. Il la regardait, droit dans les yeux. Elle ? Elle ne s'en souciait pas. Elle ne le connaissait même pas. Que dire ?! Seulement qu'ils étaient dans la même classe, rien de plus. De tout le cours, il ne l'avait pas quittée des yeux. Que faire dans des moments pareils ?! Vous savez, quand une personne sans importance à vos yeux n'a d'yeux que pour vous, alors, sans même vous en rendre compte, vous faites justement tout le contraire de se que vous devriez faire : vous bombez le torse, laissez apparaitre un sourire timide et frêle sur le bout des lèvres, liez vos mains sous votre menton, et n'arrêttez pas de croiser son regard...
Peut-être est-ce le contraire ?! Peut-être bien que c'est vous après tout qui n'arreêtez pas de le fixer...Peut-être devriez vous laisser parler votre coeur... Non. Ok, il était très mignon. Mais d'une : c'était un ami d'Andrew, et deux, elle n'avez pas envie d'avoir une relation amoureuse. Du moins, la personne pour qui elle ferait tout, c'était quelqu'un qu'elle ne pourrait approcher que dans ses plus beaux rêves : Jason.

Quelque chose vola près des yeux clairs de notre Lizzy. Cette dernière s'apperçut après un long moment de réflexion que c'était un morceau de papier quelques peu grisâtre. Elle tendit une main pour saisir le morceau de papier froissé, puis ses doigts se refermirent dans le vide, juste à quelques centimètres du morceau défraîchit. Elle hésita un moment, l'attrapa avidement, posa le morceau sur ses genoux, et le déplia. La, d'une écriture très fine et penchée, elle pouvait lire : " How can you see into my eyes like open dors if you don't know me ? "
La gorge nouée, Lizzy' ne leva pas les yeux une seule fois. Elle pensait tellement à Jason dans se cas là, où à Andrew....Ou encore Ashley, sa meilleure amie... La cloche sonna enfin. Le regard aveugle, Elizabeth se leva et fila hors de la pièce. Le jeune homme la ratrrapa par le bras et la retourna d'un geste vif. Les yeux charbons cherchaient les yeux lagune de Happy. Cette dernière baissait la tête, puis dégna s'enfuir, le coeur gros.

La première idée qui lui était venue fut les toilettes. Elle coura dans les couloirs, plissant entre ses doigts le bout de papier, et de l'autre, tenant son sac de cours pour ne pas qu'il tombe. Ses chaussures à talons hauts l'empêchaient de courire bien vite. arrivée devant, elle poussa la porte d'un coup sec, sans même faire attention aux deux filles qui, se maquillants quelques secondes avant, eurent sursautées.
Lizzy leur jetta un regard plus que méprisant, et les deux petites pouff's chearleading sortirent. Cognant son dos violemment contre le mur, elle en fit de même avec sa tête, puis laissant lentement glisser son corps jusqu'à se que ses fesses touchent le sol. D'une main lente, elle sortit son iPod ©, mit une chanson des R'n'L et contenpla avidement le bout de papier froissé. " How can you see into my eyes like open dors if you don't know me ? " Les mots écrits lui frappaient la tête comme des coups de marteaux. Pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait le lui dire qu'elle l'aimait elle aussi ?! Eh bien tout simplement parcequ'au fond d'elle, elle aime Jason...
Soudain, la porte s'ouvrit, mais la jeune blonde n'entendit pas qu'une jeune fille lui adressait la parole...Pourtant, ses larmes, elles, ne cessaient de couler...

Le stylo bleu faisait des tours entre les doigts d’Ivy depuis une bonne heure. Il tombait de temps en temps dans un bruit de plastique qui réveillait à intervalle régulière les élèves somnolents près de la jeune fille. La tête posée au creux de son autre main, celle-ci s’ennuyait ferme. Cours d’histoire, deuxième heure, plus que dix minutes. Plus que dix minutes et la cloche sonnerait, le flot d’élève se déverserait dans les couloirs pour aller manger ou rejoindre des amis. Ivy n’avait pas faim, elle n’avait plus faim ces temps ci. En fait c’était toujours pareil la semaine avant la sortie d’un nouvel album, et surtout le jour J. Un jour comme celui ci par exemple. Le best of que le groupe avait préparé pour noël avec quelques inédits sortait dans les bacs à 12h pile. Dans dix minutes.

A moins cinq la jolie blonde commença à ranger ses cours discrètement, tout en continuant à faire tourner son stylo inlassablement. On lui avait appris il y avait quelques semaines, et depuis elle était tellement contente de savoir le faire qu’elle y passait tous ses cours. Maintenant c’était devenu un automatisme dès qu’elle commençait à s’ennuyer. Un dernier tour de stylo, plus qu’un. Le bout de plastique percuta le majeur de la chanteuse au moment où une sonnerie criarde résonna dans les oreilles des élèves assis, apathiques, sur les chaises en bois de la salle d’histoire. Comme un seul homme, tout le monde se leva et Ivy retrouva d’un coup sa pêche et sa bonne humeur. Rien de mieux que l’arrêt des cours pour vous remonter le moral. Comme tout le monde, elle empoigna son sac longchamp bleu turquoise et se mit debout.
Ce matin elle avait un peu hésité sur sa tenue : son nouveau slim ou alors un short. Elle avait finalement opté pour un mini short noir Chloé avec des collants semi transparents noirs également. Ensuite elle avait enfilé un pull col U, légèrement évasé et ample du Temps des Cerises. Pour finir elle avait chaussé ses Low Boots flambant neuve de Chloé également.
Donc perchée sur ses talons hauts, Ivy sortie de la salle de cours, suivant le groupe de jeunes gens.

* Ca y est… il est chez les disquaire *

Comment expliquer ce stresse ? Cette appréhension qui la rongeait ? La peur de décevoir, que le public n’aime pas et que le rêve s’arrête. Qu’il se stoppe net et que tout redevienne comme avant, à la manière d’un rembobinage de film. C’était l’une de ses grandes peurs, que sa carrière se finisse d’un coup tel un couperet s’abatant sur sa vie.
D’un coup, une respiration, de l’air brûlant pénétrait dans ses poumons. Elle venait de voir une jeune fille de son âge, les cheveux d’un roux flamboyant et habillée Rock and Roll, brandir fièrement le fameux disque. Elle sortie un antique lecteur de son sac, puisque les disques passent difficilement sur un Ipod (XD essaie de faire rentrer un disque dans la fente de charge de ton Ipod lol) et tendit un écouteur à une de ses amies, près d’elle.

Il n’en fallut pas plus à la chanteuse pour se sentir mal, mais alors vraiment très mal. C’était tout à fait ridicule, complètement même. Après 2 ans, ne pas être habitué à ce stress. Mais elle n’y pouvait rien, même si elle essayait de ses résonner pendant que ses talons faisaient un bruit d’enfer sur le carrelage blanc des couloirs du lycée. Elle voulait s’isoler, pour ne voir aucune réaction, elle ne voulait rien voir. Les toilettes étaient le parfait lieu de recueil, et elle s’y dirigea sans même réfléchir, ne voyant même pas deux pouffiasses sortir des WC des dames. Ivy les bouscula un peu mais ne se retourna pas. Elle ouvrit la porte d’un coup d’épaule et se posta directement devant un lavabo.

La petite blonde posa ses deux mains de chaque coté de l’émail blanc et observa son reflet un instant, juste un dixième de seconde. Elle vit tout de suite le visage de quelqu’un d’autre, derrière elle. Elizabeth Strom pleurait toute seule sur le sol froid des toilettes.
Comme un réflexe, un geste appris par cœur, ou juste une seconde nature, Ivy s’accroupie devant elle. Elle ne la connaissait presque pas, un « bonjour » peu être, mais pas plus, et pourtant elle se sentait obligé d’aller la voir. Si elle même se tenait là, contre le mur et pleurant, elle voudrait tant que quelqu’un vienne lui parler.

« Wow, qu’est ce qui se passe ? »

Une banalité, comme toujours. Mais elle lui parlait, elle lui montrait qu’elle n’était plus seule. Quelqu’un était venue pour l’aider et Ivy ne bougerait pas sans avoir épanché ces larmes.

Les larmes n'en faisaient qu'à leur tête : elles coulaient, et ne prennaient même pas le temps de savoir si Lizzy était d'accord ou pas : elles coulaient à leur guise. D'un coup de manche vague, Elizabeth en chassa quelques une : les autres continuaient. Elle en avait marre de pleurer. A force, elle ne savait plus vraiment pourquoi, elle pleurait. C'était stupide, et enfantile. La personne qui était entrée se regardait dans un des miroirs : elle était très belle, avec de longs cheveux bouclés et soyeux. Elle tait à Lizzy vaguement famillière. Remettant machinalement ses écouteurs bien enfonçés dans ses oreilles, elle s'apperçut que la jeune fille s'avançait vers elle, d'un pas lent et léger à la fois. Les yeux de Lizzy se détournèrent, se mirent à fixer une porte de toilettes ; c'est fou comme une simple porte peut-être interessante...
La jeune fille donc, arrivée façe à elle, se mit accroupie : Lizzy équarquilla. Cette fille, elle la conaissait pourtant assez bien. Ivy Spencer, dans la même classe qu'elle en cours de Maths. Elle lui lacha un bref : « Wow, qu’est ce qui se passe ? » Et Lizzy fit tomber ses deux écouteurs, en se levant d'un bond. Elle brandit ses mains devant elle d'une façon théâtrale, et déclara de vois ferme :

HAPPY - « J'en ai marre ! Si tu savais comme je déprime ! Je sais, je sais, tu ne me connais pas, tu te dis surment que je suis qu'une grosse folle qui ne pense qu'a pleurer dans les toilettes ! Non non ! C'est faux, okay ? Darling, si tu savais... Tu connais les R'n'L ? J'en suis absolument fan. Pire que moi, tu ne peux pas trouver. Seulement vois-tu ? Aujourd'hui sors leur nouvel album. En principe, il doit être dans ma boite aux lettres. Mais le Hic, c'est que je veux rencontrer se groupe... You See ? »

Elle s'arrêtta un moment, puis repris, tout en marchant de long en larges, les bras serrés autour d'elle, comme éprise d'une étreinte invisible :

HAPPY - « Tu ne me croirais pas si je te disais qu'il y avait que ça qui n'allait pas, isn't it ? C'est vrai... Il y un garçon la dedans. Non. Deux garçons. Steeve et Jason. Seulement Steeve m'aime mais je ne le connais pas, et moi, j'aime Jason, seulement il ne me connait pas, et ça, jamais... »

Sous le nez de la blondinette, toujours accroupie, Elizabeth brandit le morceau de papier que Steeve lui avait envoyé en cours, tel une épée magique, et dont les pouvoirs seraient redoutables et tant convoités. Elle attendait une réaction de la part de la « Darling », en croisant les bras, et en se rassayant par terre.

Ivy ne se sentait pas spécialement à l’aise. Ce n’avait jamais été un don chez elle de consoler les gens. Encore moins si elle les connaissait à peine comme s’était le cas pour Elizabeth. Mais qui peut résister aux larmes de quelqu’un ? Quand une personne se met à pleurer devant vous, vous ne partez pas en courant comme si vous n’aviez rien vu. Enfin bref, maintenant la jeune fille était accroupie face à « Happy » comme l’appelée ses amies, et elle regardait les larmes perler des yeux de la jeune fille, puis parcourir le vallon de ses joues pour finir par s’écraser dans son col. La malheureuse ne voulait pas la regarder, elle gardait son regard obstinément fixé sur la porte sans intérêt des toilettes. Tentative de fuite… mais Ivy n’allait pas la laisser filer comme ça.
Finalement, Lizzy retira les écouteurs de son ipod d’un air rageur et se leva sans crier gare. En faisant ce geste rapide, elle faillit faire tomber Ivy qui évita de se retrouver les quatre fers en l’air de justesse. Celle-ci se leva à son tour, afin d’être à la hauteur de Happy.

« J'en ai marre ! Si tu savais comme je déprime ! Je sais, je sais, tu ne me connais pas, tu te dis sûrement que je suis qu'une grosse folle qui ne pense qu’à pleurer dans les toilettes ! Non non ! C'est faux, okay ? Darling, si tu savais... Tu connais les R'n'L ? J'en suis absolument fan. Pire que moi, tu ne peux pas trouver. Seulement vois-tu ? Aujourd'hui sors leur nouvel album. En principe, il doit être dans ma boite aux lettres. Mais le Hic, c'est que je veux rencontrer ce groupe... You See ? »

Ca faisait beaucoup d’un seul coup et surtout beaucoup pour une seule personne. Il fallait qu’Ivy prenne les idées une par une sinon elle n’allait pas s’en sortir ! D’abord, elle ne connaissait pas Lizzy c’était sûr… Et alors ? Toutes les deux étaient humaines et elles pouvaient communiquer entre elles ! De plus la jeune fille n’était pas du genre à juger les gens d’un seul coup d’œil. Ivy adorait creuser sous les carapaces, pour trouver les vraies personnes, derrière les masques que tout le monde portait.
« Tu connais les R ’n’ L ? » la chanteuse faillit exploser de rire, mais c’était pas vraiment le moment de plomber sa couverture au lycée. Surtout pas devant une fane incorruptible. Elle faillit lui proposer de lui présenter le groupe. Elle pouvait très bien se faire passer pour une fille qui connaissait un membre de l’équipe technique ou un truc du genre. Mais Ivy réfléchi un peu et se dit que ce n’était pas une très bonne idée et préféra se taire. Lizzy avait apparemment d’autres malheurs à cracher. D’un coté le problème actuel ne paraissait pas insurmontable. Combien de fan de groupe de rock rêvait de rencontrer leurs idoles ? Des centaines, des milliers, et personne ne s’étaient suicidés pour ça !

« Tu ne me croirais pas si je te disais qu'il y avait que ça qui n'allait pas, isn't it ? C'est vrai... Il y un garçon la dedans. Non. Deux garçons. Steeve et Jason. Seulement Steeve m'aime mais je ne le connais pas, et moi, j'aime Jason, seulement il ne me connait pas, et ça, jamais... »

Ivy tiqua légèrement quand Happy prononça le nom de Jason. Alors c’était plus grave que ça… Une fane amoureuse de Gabriel. Elle en avait connu d’autre depuis les débuts des rock ‘n’ love, à la maison de disque on leur avait appris à éviter ce genre de groupie qui pouvait « péter un câble ». Mais la jeune fille que se tenait devant la chanteuse était différente, elle n’allais sûrement pas se jeter sur Gaby tous ongles vernis sorties.

Elizabeth jeta sous le nez d’Ivy un morceau de papier qui avait du être plié en un tout petit morceau, en plus il était froissé comme si quelqu’un l’avait tenu fermement dans son poing avec la volonté de l’écraser.

How can you see into my eyes like open dors if you don't know me ?

On pouvait dire que c’était assez explicite… Ce dénommé Steeve était mordu de Lizzy et il voulait qu’elle le connaisse pour… engager la chose ! Ici s’offrait une situation plutôt dérangeante mais pas non plus sans solution. Ivy se rassit près de Happy qui avait les yeux rougit de larmes et qui avait rejoint son mur. Elle soupira et entreprit de plier minutieusement le petit bout de papier. Puis elle le posa par terre et regarda Lizzy avant de lui tendre un mouchoir qui se trouvait dans sa poche.
Avec toute cette histoire de cœur, la jeune chanteuse en avait oublié ses propres problèmes. C’est fou comme les autres sont un véritable médicament. Finalement, la sortie du disque n’était pas si angoissante, le groupe avait un public qui aimerait toujours ce qu’ils feront. Et puis ce n’était pas que ça la vie !

« Allez t’inquiète Lizzy. Faut que tu te poses les bonnes questions… Est-ce que Steeve t’intéresse ? Parce que tu sais… Jason c’est une icône, un mec dont tu ne sais rien. En plus c’est un pseudonyme, qui sait qui se cache derrière cette façade ? Imagine un gros psychopathe ! »

La vision de Gaby avec un couteau et des yeux de fous apparut à son esprit et la fit rire. Impossible !
Elle hésita un instant, puis décida que de toute façon elle ne risquait rien à vexer Happy, il fallait qu’elle voit la vérité en face.

« Tu ne devrais pas t’intéresser à Jason. Garde les pieds sur terre et arrête de vouloir t’évader par le biais d’une idole. Je suis sûre que Steeve est charmant, tu perdrais un truc de rester dans tes illusions et de passer à coté d’une jolie histoire. »

HJ : dsl pour le retard, et en plus c’est pourrie =S